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La facture est donc salée. Bombardier a provisionné une charge de dépréciation d’actifs pour un montant de 4,9 Md$ canadiens, soit de 4,5 Md€, sur ses programmes d’avion régionaux CSeries et de jet d’affaires Learjet 85. L’arrêt de ce dernier programme se traduit par une charge de 1,2 Md$ canadiens. Les 3,7 Md$ restants portent sur le programme Cseries qui accumule les retards depuis le lancement de son programme d’essais.

De tels retards sont chose courante dans les programmes de nouveaux avions. Le problème est qu’ils repoussent d’autant les livraisons aux clients. Lesquels n’ont versé qu’un acompte sur les avions achetés et ne paient le reste qu’à la livraison. Par conséquent, il faut avoir les reins financièrement suffisamment solides et une confortable trésorerie pour amortir les conséquences de ces retards. Au manque à gagner initialement prévu s’ajoute l’augmentation logique des coûts de développement


Pour en savoir plus : Le Québec à la rescousse de Bombardier – Air&Cosmos.