Comme la Turquie, qui a admis au service le TCG Anadolu, la Corée du Sud a récemment fait part de son intention de doter ses forces navales d’un porte-drones en lieu et place du porte-avions qu’elle avait initialement envisagé [programme CV-X].
Plus précisément, il s’agit pour Séoul de construire un « navire de commandement polyvalent » pouvant mettre en œuvre des hélicoptères, différents modèles de drones aériens et des munitions téléopérées [MTO]. Pour justifier cette décision, les responsables sud-coréens ont avancé trois arguments : l’évolution de la guerre navale, le développement de systèmes autonomes grâce à l’apport de l’intelligence artificielle et l’économie engendrée par l’annulation de l’achat de chasseurs-bombardiers F-35B [soit au moins 2,5 milliards d’euros].
Pour en savoir plus : Un rapport parlementaire plaide pour doter la Marine nationale de porte-drones