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Un tiers des 200 aéronefs de la Marine nationale possèdent des systèmes d’autoprotection face aux missiles, un état de carence qui n’a pas évolué ces dernières années malgré le constat du retour de la conflictualité en mer. Comme l’a rappelé la récente illumination d’un avion de patrouille maritime ATL2 par un système sol-air S400 en Baltique.

Seulement un tiers des 200 aéronefs de la Marine nationale disposent d’un système d’autoprotection à même de détecter et de contrer la plupart des missiles, qui peuvent être guidés par radar, par infrarouge ou par laser. Un constat bien connu dans la marine qui a buté, ces dernières années, sur une contrainte budgétaire. Les portées des missiles air-air et surface/sol-air n’ont, elles, pas cessé de s’améliorer – le S400 russe porte à des centaines de kilomètres, environ 400 sur une cible de la taille d’un avion – tout comme la qualité des modes de guidage, plus difficiles à contrer.

Pour en savoir plus : Avion visé en Baltique : l’aéronautique navale française insuffisamment protégée contre les missiles