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J’ai rencontré le Dr Melissa Orme, vice-présidente de Boeing Additive Manufacturing, pour discuter d’un autre point de vue sur l’utilisation de la FA dans l’industrie aérospatiale. Ce que j’apprécie dans le parcours d’Orme, c’est qu’elle a acquis une vaste expérience de la FA entre le monde universitaire, les PMEs (fabricants sous contrat – Morf3D avant Boeing) et l’utilisateur final (Boeing). Cela signifie que non seulement la FA coule dans ses veines, mais qu’elle est dans une bonne position pour comprendre la synergie qui doit exister entre ces trois parties prenantes afin de faire de la FA une technologie viable.

Comme elle l’explique, « la FA est une technologie axée sur le processus, où les attributs mécaniques de la pièce dépendent de la manière dont elle est construite, ce qui n’est pas le cas de la fabrication conventionnelle.  Bien souvent, les producteurs de pièces et les utilisateurs finaux ne font qu’un. Nous comptons sur le monde universitaire pour la science fondamentale, ou ce que nous appelons la recherche « low TRL « *.  Il est important que les universitaires soient associés à l’équation afin que la recherche qu’ils effectuent permette de trouver une solution à un problème rencontré par l’utilisateur final ».

Source : Intégration du flux de production de la FA dans l’aérospatiale : gagner en crédibilité en tant que technologie de fabrication viable – 3D ADEPT MEDIA