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Quand le programme d’avion de transport A400M « Atlas » fut lancé, la France avait pris l’engagement d’en acquérir cinquante exemplaires. Puis, en 2023, cette « cible » a été revue significativement à la baisse, la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, promulguée en août de cette année-là, ayant réduit le nombre d’appareils devant être livrés à l’armée de l’Air & de l’Espace à « au moins trente-cinq » à l’horizon 2030/35.

« A400M : socle à 35. Ça veut dire que pour nos besoins militaires, l’armée de l’Air & de l’Espace estime, au moment où nous nous parlons, qu’avec trente-cinq appareils, nous sommes capables de remplir la plupart des missions », avait alors justifié Sébastien Lecornu, le ministre des Armées. Quant aux conséquences industrielles de cette décision, il avait expliqué que le salut des lignes de production dédiées à cet appareil passerait par l’exportation.

Pour en savoir plus : Le Délégué général de l’armement évoque le possible remplacement des C-130 Hercules par des A400M