Premier radar à équiper le Rafale de série et développé par le groupe Thomson-CSF [devenu depuis Thales] à partir d’une technologie mise en point dans les années 1970 par la société Radant, le RBE2 [Radar à Balayage Électronique 2 plans] à antenne passive [PESA] fut l’un des plus avancés de son temps, non seulement parce que, contrairement à ses prédécesseurs, il combinait la détection air-air avec des fonctions de suivi de terrain, mais aussi en raison de ses performances, grâce à ses calculateurs capables de réaliser jusqu’à un milliard d’opérations par seconde, permettant ainsi la poursuite de quarante cibles et d’en engager huit simultanément.
Puis, le RBE2 a évolué grâce à l’apport des antennes actives [AESA, pour Active Electronically Scanned Array]. Sans trop entrer dans les détails techniques, un tel radar intégre des milliers de capteurs appelé TRM [Transmitter Receiver Module / modules émetteurs-récepteurs], lesquels renforcent à la fois sa fiabilité [grâce à la redondance de ces derniers] et ses performances étant donné qu’il est plus difficilement détectable et moins vulnérable au brouillage électronique tout en disposant d’une portée de détection accrue, y compris pour les cibles à signature radar réduite.
Pour en savoir plus : Le projet TARAMMAA permettra au Rafale F4 de voir encore plus loin