+33 2 32 80 88 00 Contact

Le président du CNES, à l’occasion de ses vœux à la presse, a dressé le 9 janvier un bilan de l’année spatiale 2023, et évoqué les grands enjeux du spatial français et européen pour 2024 et au-delà.


Une particularité française

Philippe Baptiste, président du CNES, a présenté ses vœux à la presse le 9 janvier au siège de l’agence, à Paris.

Il a rappelé en introduction l’importance du secteur spatial, devenu « un vrai business, avec des parts de marché », qui représente un chiffre d’affaires de 4,2 Md€ en France et, en termes d’emplois, 50 % de l’industrie européenne.

Dans ce contexte, le CNES affiche quatre grands objectifs sur les deux prochaines années : souveraineté nationale, science, compétitivité économique et climat.

L’avenir de l’Europe spatiale, comme décidé en novembre dernier lors de la réunion ministérielle de l’Agence spatiale européenne à Séville, en Espagne, est pour sa part axé sur le climat, l’exploration et les lanceurs, le premier sujet s’avérant le plus consensuel.

Philippe Baptiste a au passage insisté sur le fait que la France est le seul pays qui coopère « avec le monde entier », le CNES entretenant des partenariats bilatéraux et multilatéraux avec pas moins de 45 pays et organisations internationales,

Le budget du CNES va atteindre cette année 3,029 Md€, avec des ressources propres qui s’élèvent à 716 M€.

Pour en savoir plus : Les ambitions spatiales françaises renouvelées