L’industrie des semi-conducteurs se trouve à un point où performance, efficacité et fiabilité doivent progresser en parallèle. Les besoins des infrastructures d’IA, de la mobilité électrique, de la conversion d’énergie et des systèmes de communication poussent les matériaux à leurs limites. Le nitrure de gallium (GaN) suscite un intérêt croissant car il peut répondre à ces besoins. L’industrie a atteint un point où la question n’est plus de savoir si le GaN est viable, mais comment le déployer de manière fiable et à grande échelle.
Ayant consacré plus de deux décennies à la croissance épitaxiale, j’ai vu le GaN passer d’un matériau de niche, axé sur la recherche, à un concurrent majeur en électronique de puissance. Les progrès ont été constants, et non du jour au lendemain. Les entreprises et les ingénieurs qui s’intéressent aujourd’hui au GaN sont ceux qui se positionnent pour la prochaine génération de systèmes.
Pour en savoir plus : Les jalons de fiabilité du GaN franchissent le plafond du silicium