L’incertitude politique du début de l’année et le ralentissement de l’activité économique post-covid ont rendu le soutien des investisseurs encore plus indispensable pour les projets industriels tricolores. Mais les fonds intéressés par l’industrialisation sont encore trop rares, ce qui complique la donne pour les start-up qui cherchent à construire leur première usine.
Les nuages se sont accumulés ces derniers mois pour les start-up industrielles cherchant à financer la construction de leur première usine. Les changements de gouvernement et le retard pris dans l’adoption du budget 2025 ont ralenti le déblocage des aides publiques, dont le plan France 2030. Au début de l’année, Bpifrance attendait avec impatience un nouveau budget pour fluidifier le déploiement d’outils de financement de l’industrialisation tels que le prêt Nouvelle Industrie, dont le montant maximum s’élève à 15 millions d’euros, et l’appel à projets pour les premières usines. L’incertitude politique a aussi contribué à l’attentisme d’investisseurs. Les start-up industrielles ont levé 2,9 milliards d’euros en 2024, contre plus de 4 milliards en 2023.
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