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Par conséquent, les dommages infligés à l’industrie aéronautique et notamment aux compagnies aériennes ayant basé leurs business model sur le low-cost ont engendré des externalités positives pour les sociétés ferroviaires et notamment la SNCF. En effet, alors même que les voyages et les déplacements par avion, qu’ils soient sur du court courrier ou du long courrier, étaient (avant la covid) en plein boom avec des succès d’achats notamment pour Airbus (1131 avions vendus en 2019 et 863 avions livrés), les différentes compagnies aériennes craignent d’avoir à laisser des parts de marché au profit du secteur ferroviaire.

En outre, dans cette confrontation informationnelle sur la mobilité plus respectueuse de l’environnement, d’autres acteurs apparaissent pour orienter les voyageurs vers le train et délaisser l’avion comme : Greta Thunberg qui s’est interdit de voyager en avion, la Convention Citoyenne pour le Climat qui a proposé de supprimer les vols intérieurs quand il existe une alternative bas carbone qui dure moins de quatre heures à l’horizon 2025 ou bien encore, le gouvernement français qui souhaite contraindre les opérateurs aériens à ne plus utiliser l’avion sur des trajets sur lesquels la durée d’un voyage en train est inférieur à 2h30 (que ce soit Air France en contrepartie d’un prêt de 7 milliards d’euros ou bien les compagnies low cost qui utiliseraient ces lignes délaissées par Air France).

Source : Les retombées de la guerre informationnelle contre l’industrie aéronautique – Infoguerre