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La fabrication additive métallique trouve sa place dans un nombre croissant d’industries, de l’aérospatiale et de la marine à l’électronique et à l’automobile. Elle permet de concevoir des pièces plus complexes, plus légères et plus durables. L’excellente conductivité électrique et thermique du cuivre, sa résistance à la corrosion atmosphérique et marine, sa ductilité et sa ténacité en font l’un des matériaux métalliques les plus utilisés.

Toutefois, la fabrication de pièces en cuivre présente des défis spécifiques, en particulier lorsqu’on utilise les techniques de fusion laser sur lit de poudre (LPBF). Le cuivre pur a un taux d’absorption très faible pour les lasers infrarouges – moins de 10 %. Par conséquent, les lasers infrarouges de forte puissance peuvent entraîner une vaporisation et des éclaboussures excessives, ce qui a un impact négatif sur la pièce finale. Ces effets comprennent la réduction de la densité du matériau, l’augmentation de la porosité et la diminution de la conductivité thermique et électrique. De plus, lorsque la lumière réfléchie est supérieure à 90 %, elle peut endommager les composants optiques de l’imprimante 3D.

Pour en savoir plus : L’utilisation d’un laser vert facilite l’impression 3D de cuivre pur et d’alliages de cuivre