Face aux difficultés de Vencorex, un sous-traitant stratégique pour la dissuasion nucléaire française, la Direction générale de l’armement cherche la parade. En lien avec Bercy, sa direction de l’industrie étudie plusieurs scénarios pour éviter toute rupture d’approvisionnement. L’option d’une reprise est sur la table.
Un grain de sel qui fait défaut et toute une filière stratégique peut dérailler. Le ministère des Armées suit de très près le dossier Vencorex, ce sous-traitant basé dans l’Isère en redressement judiciaire depuis septembre 2024 et menacé de fermeture. La raison ? Il s’agit du fournisseur d’un sel qualifié de très pur nécessaire à la fabrication du carburant des missiles de la dissuasion nucléaire (les M51, embarqués à bord des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins) et des boosters de la fusée Ariane 6.
Pour en savoir plus : Pourquoi le ministère des Armées regarde de près le dossier Vencorex