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Deux ans après son rachat par Airbus, Safran et le fonds Tikehau, Aubert & Duval ouvre les portes de son site historique des Ancizes (Puy-de-Dôme). Sur les aciers spéciaux comme les superalliages et le titane, le métallurgiste reprend des couleurs. Mais du travail reste à faire.

Le four à arc électrique d’Aubert & Duval aux Ancizes, dans le Puy-de-Dôme, a battu l’un de ses records. Le creuset – qui abrite des tempêtes d’énergie telles qu’elles hurlent un vacarme semblable à un orage – a coulé un lingot de 50 tonnes début 2025. Cette masse d’acier, qui doit être forgée dans un autre site du groupe, à Pamiers (Ariège), servira à produire une pièce de chaudière du porte-avion à propulsion nucléaire de nouvelle génération de la France, prévu en 2035. Un beau contrat, qui est aussi un symbole de la remontée en puissance d’Aubert & Duval pour la souveraineté de nombreux pans de l’industrie tricolore.

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