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À l’occasion du salon du Bourget, l’avionneur européen a mis en avant deux voies : la pile à combustible en tant que générateur auxiliaire et la turbine à gaz alimentée à l’hydrogène.

Airbus : des avancées significatives dans l’hydrogène

Commençons d’abord par le projet HyPERION, qui réunit Safran, Airbus et ArianeGroup. Lancé dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir (PIA), il avait pour objectif d’explorer des solutions techniques de propulsion à hydrogène à l’horizon 2035. Airbus parle d’avancées significatives.

L’étude a porté sur l’ensemble du processus, depuis la sortie du carburant des réservoirs jusqu’à l’éjection des gaz enflammés. La définition du circuit de distribution s’est fortement appuyée sur l’expérience d’ArianeGroup en matière de comportement du combustible sur les lanceurs Ariane. A noter que l’hydrogène est stocké sous forme liquide, puis conditionné pour qu’il atteigne une température et une pression optimales dans les moteurs.

Ariane : de l’espace à l’avion

Plusieurs programmes d’essais ont été menés dans le cadre du projet HyPERION, avec par exemple la combustion d’hydrogène menés en étroite collaboration avec l’ONERA, mais aussi des essais de compatibilité sur les matériaux métalliques, et ceux d’un premier système de conditionnement d’hydrogène (contrôle de la pression et de la température).

Le 12 mai dernier, dans son centre d’essais de Vernon, ArianeGroup a réalisé avec succès un test de preuve de concept d’un système de conditionnement d’hydrogène pour l’alimentation d’une turbine à gaz aéronautique. Cette première a été réalisée en réutilisant des équipements (pompe électrique, générateur de gaz, échangeurs) initialement destinés aux applications spatiales.

Pour en savoir plus : Airbus annonce des avancées dans l’hydrogène