Après un retour sur une année 2021 intense, l’opérateur de lancements commerciaux européen a dévoilé le 6 janvier ses objectifs pour 2022, année de l’entrée en service des lanceurs Vega C et Ariane 6.
Passage obligé
A l’occasion des traditionnels vœux à la presse (réalisés cette année à distance, situation sanitaire oblige), Stéphane Israël, le président exécutif d’Arianespace, a dressé le bilan de sa société en 2021, et présenté les perspectives d’une année 2022 qui s’annonce charnière à plusieurs égards.
Cinq missions de plus qu’en 2020
L’an passé, ce sont 15 missions qui ont été menées avec succès, la plus emblématique étant celle qui a vu, le jour de Noël, le lancement du télescope spatial James Webb de la Nasa – auquel Air & Cosmos consacre un dossier de quatre pages dans son numéro 2764H, à paraître le 7 janvier.
Ces missions ont été menées par trois Ariane 5, neuf Soyouz et trois Vega, mis en œuvre depuis trois bases différentes : 7 depuis Kourou (en Guyane), 5 depuis Vostotchny (au sud-est de la Sibérie) et 3 depuis Baïkonour (au Kazakhstan).
Ce sont 5 missions de plus qu’en 2020, et un total de 305 charges utiles déployées, dont 284 pour la constellation indo-britannique OneWeb dédiée à l’internet global, dont 8 nouveaux lots ont été mis à poste (lors 5 à 12).
Sur les 15 lancements effectués en 2021, 11,5 étaient strictement commerciaux, ce qui permet à Arianespace de conserver la tête sur ce marché.