Daher, Sabena Technics, Safran… les mouvements de grève dans l’aéronautique se sont multipliés ces derniers jours près de Toulouse pour demander un effort sur les salaires et des primes face à l’inflation galopante. Une poignée de sociétés de la supply chain ont également défilé dans la rue ce mardi 18 octobre pour répondre à un appel national à la grève générale. Mais dans cette crise du pouvoir d’achat dont l’évolution est incertaine, les syndicats sont confrontés à dilemme : manifester aujourd’hui pour décrocher rapidement des avancées ou attendre le début d’année prochaine pour obtenir potentiellement plus ?

Les syndicats de plusieurs groupes aéronautiques ont défilé ce mardi 18 octobre à Toulouse pour réclamer des hausses de salaires. (Crédits : Rémi Benoit)

Après les raffineries de TotalEnergies, la grève s’étend en France à d’autres secteurs  : éducation nationale, santé, transport … mais aussi dans le secteur aéronautique. À Toulouse, une poignée de sociétés du secteur (Airbus, Safran, Thales…) ont répondu ce mardi 18 octobre à l’appel national à la grève générale pour réclamer une hausse des salaires face à l’inflation galopante.

Pour en savoir plus : Dans l’aéronautique aussi, la pression monte sur les salaires