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En novembre dernier, le chef d’état-major de l’armée de l’Air [CEMAEE], le général Jérôme Bellanger, avait expliqué que le don de Mirage 2000-5F à l’Ukraine allait « percuter le format de l’aviation de chasse » et avoir un « effet sur l’usure des Rafale », ceux-ci devant voler davantage. « Le ministère [des Armées] l’a compris et on regarde comment on peut pallier cette cession », avait-il dit.

Or, il n’y a pas trente-six solutions pour remédier à cette cession de Mirage 2000-5F [voire au retrait anticipé des appareils restants]. Et la seule possible consisterait à accélérer la livraison des quarante-deux Rafale F4 commandés par la Direction générale de l’armement [DGA] à Dassault Aviation au titre de la 5e tranche de production. Et cela alors que l’industriel doit également honorer les commandes à l’exportation [Serbie, Indonésie, Émirats arabes unis, etc.].

Pour en savoir plus : Dassault Aviation envisage de produire jusqu’à cinq Rafale par mois