A la recherche des marges perdues. C’est la quête constante d’Airbus qui, au-delà de ses 1060 milliards d’euros de commandes, semble accablé d’un mal persistant dont il ne parvient à se défaire : chef de file de la filière aéronautique française, Airbus fait état de l’un des plus bas niveaux de rentabilité du secteur. Qui plus est tiré vers le bas en 2016 par les affres de l’A400M. Les résultats financiers tout justes publiés par Thales et Safran appuient encore une fois là où ça fait mal.
La marge opérationnelle de Thales s’élève en 2016 à 9,1% et s’envole à 15,1% du côté de chez Safran. Quant à Airbus, qui a pour ambition affichée depuis plusieurs années d’atteindre 10% de marge, sa rentabilité opérationnelle frôle les 6% en 2016. A l’ombre de ses aguerris fournisseurs, l’avionneur ne parvient pas à réduire l’écart. « La rentabilité moyenne des entreprises du secteur se situe à plus de 10% », expliquait il y a quelques mois à L’Usine Nouvelle Yan Derocles, analyste[…]
Source : Derrière Thales et Safran, la rentabilité d’Airbus à la peine