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Des chercheurs de l’Université de Technologie de Chalmers en Suède sont parvenus à créer des capteurs optiques d’hydrogène grâce à l’utilisation de plastique plasmonique imprimé en 3D. Une expérimentation qui ouvre de nombreuses perspectives d’application.

Qu’est-ce que le plastique plasmonique ? Il s’agit d’un mélange, ou composite, de nanoparticules métalliques plasmoniques et de polymère. Les nanoparticules métalliques plasmoniques sont utilisées depuis une vingtaine d’années pour divers usages qui tirent parti de leur forte interaction avec la lumière, dans le secteur médical et celui de la chimie notamment. Or les nanoparticules métalliques plasmoniques étaient principalement utilisées sur des surfaces planes et leur production s’effectuait au sein de salles blanches de laboratoire complexes. La recherche des universitaires de Chalmers est partie du souhait de produire de grandes quantités de nanoparticules métalliques plasmoniques sous la forme d’objets plasmoniques en trois dimensions et en respectant les principes du développement durable. Ainsi, le plastique a été choisi pour sa flexibilité, les économies qu’il permettait, les possibilités d’amélioration des produits qu’il offrait ainsi que pour sa capacité à être imprimé en 3D.

Pour en savoir plus : Des capteurs optiques imprimés en 3D à grande échelle avec du plastique plasmonique