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Débuter de nouvelles recherches sur les soldats augmentés

Qu’on se le dise, la notion de “soldat augmenté” n’est pas nouvelle. En février 2020, l’US Army signait un contrat inédit avec le géant Microsoft. La firme fournira dès l’année prochaine pas moins de 40 000 casques de réalité augmentée HoloLens 2 pour équiper les soldats étasuniens. L’US Army soutient également depuis peu un projet de recherche étonnant. Il s’agit de permettre aux soldats de communiquer silencieusement sur le champ de bataille par la pensée, un genre de télépathie.

En France, le 4 décembre 2020, la ministre des Armées Florence Parly a pris la parole sur le sujet après un avis du Comité d’éthique de la défense. À cette occasion, elle a dit “oui à l’armure d’Iron Man” et “non à la mutation génétique de Spiderman”. Cette image a été visiblement choisie pour se faire comprendre du plus grand nombre. Avant de rendre leur avis consultatif, les 18 membres du comité ont planché sur deux thématiques : le soldat augmenté et l’autonomie des systèmes d’armes létales.

Pour le comité, il est nécessaire de débuter de nouvelles recherches concernant les soldats augmentés, qu’il s’agisse de méthodes invasives ou non invasives. Concernant les méthodes non invasives, il est davantage question d’auxiliaires aux forces armées. Évoquons par exemple les exosquelettes ou encore les pansements connectés permettant le suivi de la guérison de plaies. Du côté des méthodes invasives, il s’agit plutôt de modifications biologiques des compétences de l’être humain. Ceci pourrait par exemple concerner l’implantation d’une puce pour contrôler des drones et autres armes à distance.

Source : D’ici 2030, l’armée française devrait avoir des « soldats augmentés »