L’avionneur américain envisage de se défaire ou de redéployer des activités spécifiques de Spirit qui fournissent des composants clés d’Airbus s’il parvient à un accord, selon des sources familières avec le dossier.

Boeing et Airbus sont les seuls grands constructeurs d’avions commerciaux au monde et tous deux s’efforcent de résoudre les problèmes de qualité et de réduire les coûts, alors que le premier fait face à une crise provoquée par l’explosion d’un panneau de cabine en plein vol sur un 737 MAX 9 en janvier.

Alors que Boeing avait déjà envisagé de réintégrer Spirit dans son giron, l’incident du 5 janvier a accéléré les efforts, Boeing revenant sur sa décision, vieille de deux décennies, de se séparer d’une partie essentielle de son activité de fabrication afin de réaliser des économies.

Boeing peaufine également une stratégie défensive au cas où les régulateurs européens s’opposeraient à ce qu’Airbus s’appuie sur son principal rival pour des composants clés de sa chaîne d’approvisionnement, dont certains sont fabriqués sur mesure à l’aide d’une conception et d’une technologie exclusives.