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PDG de Wallix, fleuron de la cybersécurité tricolore, Jean-Noël de Galzain dirige l’axe cybersécurité du comité stratégique de la filière «Industrie de sécurité», qui vient de dévoiler ses ambitions pour la période 2023-2026. A cette occasion, il fait le point sur les accomplissements du premier contrat, fixé début 2020, et dresse les défis que la France devra relever pour devenir une référence industrielle mondiale dans ce secteur.

L’Usine Nouvelle. – Quel bilan tirez-vous du premier contrat stratégique de filière en partie dédié à la cybersécurité?

Jean-Noël de Galzain. – Au cours des trois dernières années, nous avons vécu deux événements historiques. D’un côté, la pandémie de Covid-19 a placé les entreprises en état d’urgence numérique, elles ont dû assurer leur transition presque du jour au lendemain pour continuer leur activité et rester compétitives. De l’autre, la guerre en Ukraine a plongé le monde dans un climat d’incertitude géopolitique. Malgré ces défis considérables, l’écosystème de la cybersécurité tricolore a tenu bon. Au final, l’actualité a même sans doute donné un coup d’accélérateur providentiel à cette filière, elle lui a conféré une nouvelle dimension. Nous avons réussi à mettre en place une industrie foisonnante, composée de start-up qui sont en train de devenir des fleurons dans leur domaine. GateWatcher, YesWeHack, Tehtris et tant d’autres… Ce sont des pépites en pleine croissance, en mesure de s’imposer comme des champions européens grâce à leurs produits innovants.

Pour en savoir plus : Il faut 800 millions d’euros pour faire passer les start-up cyber françaises à l’échelle», estime Jean-Noël de Galzain, PDG de Wallix