La Chine a demandé un délai supplémentaire pour donner son accord à l’acquisition d’Aubert et Duval (groupe Eramet) par Airbus, Safran et Tikehau ACE Capital. La finalisation de l’opération pourrait être décalée, au plus tard, à fin avril, selon nos informations.
« Pourvu que ça dure ! ». Au grand dam de l’industrie aéronautique française, la Chine fait sienne la célèbre expression de la mère de Napoléon 1er et l’applique à l’acquisition d’Aubert et Duval par Airbus et Safran. Selon nos informations, les autorités chinoises de la concurrence n’ont pas donné leur feu vert à cette opération stratégique à la date attendue, le vendredi 24 février. De quoi retarder une nouvelle fois le bouclage de l’acquisition par les deux géants de l’aéronautique et le fonds Tikehau ACE Capital, pour laquelle les négociations ont été entamées en décembre 2020. La finalisation de la vente de cette filiale du groupe minier Eramet traîne en longueur et devrait in fine s’achever entre fin mars et fin avril.
Pour en savoir plus : La Chine retarde une fois de plus l’acquisition d’Aubert et Duval par Airbus et Safran