Entre difficultés industrielles et financières, Virgin Orbit voit son avenir s’assombrir. L’entreprise a décidé d’une pause dans l’attente de trouver de nouveaux soutiens. De quoi rappeler que le new space demeure une aventure à hauts risques, tout comme les projets de nouveaux aéronefs décarbonés. L’aéro-post, la chronique aéro-spatial de L’Usine Nouvelle.
Dans le ciel euphorique du new space, l’annonce a jeté un froid. L’entreprise Virgin Orbit a annoncé le 15 mars qu’elle était contrainte de suspendre ses opérations sine die. La société américaine, qui propose des lancements de satellites à bord d’une d’un lanceur embarqué via un Boeing 747, se trouve à court de liquidités. Il faut dire que l’échec du premier lancement de satellites, effectué début janvier depuis le sol britannique, a entaché la confiance dans le projet. «Virgin Orbit est très en retard sur son programme et a déjà dépensé beaucoup plus que prévu», résume François Chopard, fondateur du premier incubateur mondial de start-ups aéronautiques et spatiales. A sec, l’entreprise fondée en 2017 par le milliardaire Richard Branson est en quête de sources de financements.
Pour en savoir plus : [L’aéro-post] L’arrêt temporaire de Virgin Orbit, un coup de tonnerre dans le new space