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La France et le Royaume-Uni viennent de signer hier un accord avec MBDA afin de lancer les travaux du futur missile antinavire (FMAN) et du futur missile de croisière (FMC).

Deux nouveaux missiles pour la France et le Royaume-Uni

Le 2 novembre 2010, la France et le Royaume-Uni signent les accords de Lancaster House. Ces accords portent sur de nombreux points, en ce compris, une volonté binationale de diminuer les coûts (environ 30%) de développement et d’investissement dans le secteur des missiles. Le projet de missile commun apparait officiellement en mars 2017 lors de la signature d’un accord binational entre Harriett Baldwin (Marchés publics de la défense) et Laurent Collet-Billon (Direction générale de l’armement). Cet accord, budgétisé de 100 millions d’euros (partagés équitablement entre les deux pays), permet le lancement d’une étude de trois ans en vue de développer un missile anti-navire (Futur Missile Anti-Navire, FMAN) et un missile de croisière (Futur Missile de Croisière, FMC).

Ces deux missiles doivent remplacer plusieurs missiles actuellement en service :

  • le missile anti-navire Exocet en France,
  • le missile anti-navire Harpoon au Royaume-Uni,
  • le missile de croisière SCALP EG/Storm Shadow en France et au Royaume-Uni.

Le FMAN sera supersonique au contraire du FMC qui sera subsonique et furtif. Cette dernière caractéristique s’explique par la complémentarité des deux missiles : en dehors de sa capacité à détruire des navires, le FMAN pourra être utilisé lors de missions d’entrée en premier : destruction des défenses aériennes ennemies ou destruction de batteries sol-mer. Une fois les défenses détruites, le FMC pourra traiter sa cible sans danger d’être intercepté.

Source : Lancement des travaux des futurs missile de croisière et missile anti-navire franco-anglais