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Le post-traitement est une étape clé en fabrication additive et nous avons vu jusqu’ici plusieurs méthodes utilisées dans l’industrie, quel que soit le procédé d’impression 3D employé : dépoudrage, retrait des supports, coloration, etc. Il est désormais temps d’aborder un autre point : le traitement thermique des pièces imprimées en 3D. Celui-ci peut prendre plusieurs formes en fonction des résultats espérés, du matériau employé et de la technologie privilégiée. On parlera alors de frittage, de recuit pour les métaux, de durcissement (curing) ou encore de pressage isostatique à chaud. Cette étape de post-traitement a un objectif précis : réduire les contraintes internes d’une pièce imprimée en 3D et améliorer ses propriétés mécaniques. Selon la technique choisie, on obtiendra des résultats différents bien évidemment, mais le but est d’influer sur ces contraintes résiduelles qui peuvent apparaître pendant l’impression. On vous propose de revenir sur les méthodes de traitement thermique qui existent en fabrication additive et de comprendre leurs enjeux respectifs.  

En fabrication additive, les pièces produites sont soumises à différentes températures et passent par des phases de chauffage et de refroidissement plus ou moins importantes selon le procédé d’impression choisi. Ces phases ont des impacts directs sur les pièces qui accumulent des contraintes résiduelles. Passer par un traitement thermique après impression est alors capital puisqu’il s’agit de les éliminer mais aussi de jouer sur les caractéristiques mécaniques des pièces comme la résistance à la flexion, la ductilité ou encore la dureté finale.  

Pour en savoir plus : Le traitement thermique en impression 3D