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Lorsqu’ils sont en vol, selon les conditions météorologiques, les avions peuvent être confrontés au givre. Certains avions qui ne possèdent pas de système de protection d’antigivrage et de dégivrage ne sont d’ailleurs pas certifiés pour pouvoir voler en conditions givrantes connues. Aussi, un avion n’est pas autorisé à décoller s’il y a du givre ou de la glace sur ses ailes mais également sur l’ensemble de sa carlingue. Il existe différentes manières de dégivrer les avions, à la fois au sol et en vol. Nous allons tenter de comprendre en quoi le givre peut s’avérer problématique et dangereux pour l’aviation et faire un tour d’horizon des solutions existantes ou envisagées pour régler ce problème.

Commençons par nous concentrer sur le givre lui-même en découvrant comment il se forme.

Comment se forme le givre sur les avions ?

Le givre se forme lorsque deux facteurs se réunissent : la présence d’eau liquide sous forme de gouttelettes et de températures négatives. Ces gouttelettes en surfusion se retrouvent notamment dans les nuages ou le brouillard rencontrés par les avions en vol. C’est au contact de la surface froide (d’une température inférieure à 0°C) de l’avion que les gouttelettes congèlent et que le givre se forme, il n’est donc pas dû à des précipitations.

Pour en savoir plus : Les problématiques et enjeux du dégivrage dans l’aéronautique