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Aujourd’hui, seuls deux pays sont en capacité opérationnelle de pouvoir catapulter leurs aéronefs depuis des porte-avions à propulsion nucléaire, il s’agit des Etats-Unis et de la France. Si le Royaume-Uni, la République Populaire de Chine, la Russie, l’Inde ou l’Italie possèdent des porte-avions, leurs conditions d’emploi de leurs aéronefs sont largement différentes.

CATOBAR, STOBAR ou STOVL ?

En effet, il existe trois grandes typologies de porte-aéronefs :

  • CATOBAR, Catapult Assisted Take-Off But Arrested Recovery
  • STOBAR, Short Take-Off But Arrested Recovery
  • STOVL, Short Take-Off and Vertical Landing.

La différence significative entre les deux premiers réside dans la façon dont est mis en œuvre le décollage de leurs aéronefs.

Les CATOBAR sont dotés d’un système de catapultage. Cette aide au décollage peut avoir deux sources d’énergie : la vapeur ou une propulsion électromagnétique (EMALS, Electromagnetic Aircraft Launch System). Ce système est très récemment entré en service au sein de deux marines : en 2017, les tests ont validé l’utilisation de ce système sur le porte-avions américain USS Gerald R. Ford. En 2021, les images satellite du chantier naval où se construit le porte-avion chinois « Type 003 » (CATOBAR, propulsion diésel) montraient qu’il sera aussi équipé du système EMALS. La Chine espère l’entrée en service de ce dernier à l’horizon 2023. En France, le futur porte-avion de la Marine nationale, le « PA-NG », sera également équipé de ce nouveau système.

Source : Porte-avions avec ou sans catapulte, quel avantage de chaque formule ?