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En disposant de la seconde flotte de Rafale au monde après celle de l’Armée de l’Air française, l’Egypte sécurise son ambition régionale, et offre à la filière aéronautique française une nouvelle dynamique

L’attente

La décision était attendue avec impatience par les industriels français depuis l’année dernière, car l’Egypte souhaitait avant tout acquérir des appareils neufs. Mais les difficultés budgétaires du gouvernement Egyptien, et la teneur hautement politique de ce contrat en « G to G » (Governement to Governement) avec le gouvernement français apportaient chaque semaine son lot d’informations contradictoires. Ainsi lorsque les premières informations ont commencé à filtrer hier soir sur la signature du contrat, de nombreux industriels semblaient encore incrédules. Un indice qui démontre que le secret des négociations semble avoir été protégé avec la plus grande rigueur par les négociateurs. Pourtant le contexte actuel était des plus favorables. Le Maréchal Sissi avait été décoré Grand Croix de la Légion d’Honneur aux Invalides lors de son voyage officiel du 7 décembre dernier dans le but d’apaiser les relations avec Paris. Mais surtout l’achat par l’Egypte de deux frégates FREMM en 2020 à l’Italie, appelait la concrétisation imminente d’un contrat d’armement majeur avec la France pour maintenir le statu quo diplomatique entre les deux grands parrains européens du Caire. Or le seul contrat en lice, après les FREMM (françaises) était le Rafale.

Source : Rafale Egypte: Un contrat de 4 Geur